C’est l’excès d’éclairage artificiel, mal orienté et/ou d’intensité excessive. Dès la tombée de la nuit lampadaires, vitrines, enseignes lumineuses… remplacent la lumière naturelle du jour. 83 % de la population mondiale vit sous un ciel pollué d’éclairages artificiels. En France 11 millions de points lumineux sont installés (ADEME 2014) en progression de 90% en 10 ans.
La pollution lumineuse résulte de la diffusion de la lumière artificielle la nuit avec
- des systèmes d'éclairage peu performants
- une surpuissance des installations
- une durée de fonctionnement supérieure aux besoins.
Les conséquences
- un impact sur le cycle jour/nuit et de nombreuses fonctions biologiques : sécrétion de mélatonine, température, sommeil, digestion... ce qui peut entraîner des risques d'obésité, diabète, cancers, accidents cardiaques...
- la disparition d'insectes : 150 insectes meurent par lampadaire par nuit, ce qui réduit la pollinisation, donc la reproduction de certaines plantes et à terme entraîne la disparition de la plupart des fruits et légumes
- la perturbation des cycles de reproduction, des migrations
- un gaspillage énéergétique
- la disparition du ciel étoilé
Alors que faire ?
- limiter les effets négatifs de l'éclairage (puissance, orientation du flux lumineux, composition spectrale de la lumière...)
- supprimer les lampes superflues, fermer rideaux et volets la nuit
- éteindre l'éclairage public en coeur de nuit
Plus d'informations sur
l'APCEN
la FNE
lac chablais "Rallumons les étoiles"